Autrefois l'endroit s'appelait les Jayandes. En 1928, lorsque Robert Labrély écrit "Le vieux Bourg St Andéol" ce nom est encore utilisé. Depuis il a été francisé et cette zone figure maintenant sur les cartes sous l'appellation "Bois des Géantes".

Le mot "Géantes" fait penser que quelque légende est attachée à ce lieu. En fait, explique Robert Labrely, c'est "une série de sept dolmens qui sont désignés par ce nom." Les Géantes seraient donc tout simplement des mégalithes.

Pourquoi pas? Mais pour qui parcourait jadis la garrigue, les dolmens étaient des constructions mystérieuses, dont la présence était bien difficile à expliquer. Ollier de Marichard, membre de la Société française d'archéologie, écrivait en 1869 que certains n'osaient pas s'approcher de ces"Oustaous di las fados" (maisons des fées)"comme on les désigne dans le langage du pays". Il n'est donc pas déraisonnable de penser que, dans les croyances et légendes populaires, le mot "Jayandes" était attaché non aux pierres, mais aux êtres extraordinaires capables d'ériger de tels édifices.

Les nombres 5 et 2 utilisés ci-dessus correspondent à la numérotation officielle adoptée par le Service Régional de l'Archéologie pour désigner les mégalithes du site des Géantes.