au XIXe siècle

 

Les dolmens étaient naguère beaucoup plus faciles à trouver... Cette photo, publiée en 1886 par Léopold Chiron, représente un des dolmens de la page précédente (celui de droite, répertorié de nos jours sous le numéro 2 du site des Géantes).

 

N° 2

A cette époque le monument se dressait sur une garrigue relativement dénudée, où buis et chênes-verts ne constituaient pas d’obstacle au regard du promeneur. Ils étaient là pourtant … mais leur croissance était sévèrement contrôlée par de fréquentes coupes. Le chêne-vert était recherché comme bois de chauffage et exploité par les charbonniers. Quant au buis, il était couramment utilisé comme litière pour les moutons.

 La garrigue peut donc ne pas être un paysage entièrement naturel, mais le résultat d’une dégradation due aux activités humaines, et quand nos ancêtres modifiaient ainsi l'environnement en fonction de leur besoin il n’y avait pas d’écologistes pour protester! Il est vrai que que ces prélèvements n'avaient pas de caractère définitif, et que depuis lors la nature a repris tous ses droits.

Le dolmen  n° 2 a peu souffert depuis la fin du 19e siècle (voir page précédente). En 1886 il avait été vidé de son contenu depuis longtemps et Léopold Chiron n’y découvrira que quelques vestiges oubliés par les pilleurs. (Une lame de silex, quelques dents humaines…).

Les documents iconographiques représentant les mégalithes des Géantes à cette époque là sont rares. La revue Ardèche Archéologie mentionne et reproduit dans le n° 18 - 2001 une lithogravure, publiée par Ollier de Marichard en 1881, qui représente le dolmen n° 3 déjà ruiné.

Le dolmen N° 3 hier et aujourd'hui

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